L’activité humaine accentue l’effet de serre
Les activités humaines amplifient cet effet de serre naturel. La combustion de combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole (mazout, essence) ou le gaz naturel libère du gaz carbonique intensifiant encore l’effet de serre. Davantage de gaz dans l’atmosphère retient davantage de rayonnement solaire, la température augmente et le climat mondial change.
L’effet de serre croissant entraine un réchauffement du climat sur Terre. Ce changement climatique est responsable, entre autres, de la lente fonte des glaces des calottes polaires et des glaciers. Cela a différentes conséquences : d’une part le niveau des mers s’est élevé de 10 à 25 cm au cours du XXe siècle, et le rythme de cette montée s’est encore accéléré depuis. Si la glace continue à fondre, des pays tels que les Pays-Bas pourraient perdre de larges zones côtières au profit de la mer. D’autre part, la fonte de la glace des calottes polaires et dans les régions de permafrost a un effet additionnel : les gaz emprisonnés dans la glace éternelle, principalement du méthane, sont libérés et intensifient encore l’effet de serre.
Industrialisation et environnement
L’influence des activités humaines sur la concentration en gaz à effet de serre dans l’atmosphère est mesurable et commence au milieu du XIXe siècle, c’est-à-dire à l’époque de l’industrialisation. La consommation croissante de matières premières est responsable de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Les quatre domaines suivants contribuent largement à l’effet de serre :
- Énergie et transports, par exemple par la combustion d’essence, de charbon et de gaz.
- CFC (composés de fluor, chlore, carbone et hydrogène), qui étaient utilisés, par exemple, dans les solvants ou les systèmes de réfrigération. Ces gaz sont interdits depuis 1987, car ils sont également responsables de la formation du trou dans la couche d'ozone.
- La déforestation ou la culture sur brûlis : les arbres absorbent du CO2 pour effectuer la photosynthèse. Sans arbres, une quantité moindre de CO2 est prélevée dans l'air. De plus, du CO2 est libéré lorsque les forêts sont brûlées.
- Agriculture intensive : les bovins par exemple produisent beaucoup de méthane.
L’effet de serre est « surveillé »
Au cours de l’histoire de la Terre, la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère a connu des variations répétées. Cependant, les changements provoqués par les humains ont eu lieu sur un temps très court. Au cours des 100 dernières années, le climat de la Terre a changé davantage que pendant les 750 000 années précédentes.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé pour résumer et publier régulièrement l’état des recherches scientifiques en matière de changement climatique. Il recueille les résultats d’études scientifiques et rédige régulièrement des rapports sur l’état de notre climat. La mission du GIEC est de fournir aux gouvernements des bases pour la prise de décisions fondées sur la connaissance et de les informer sur les conséquences du changement climatique. Cela comprend également une réflexion sur les questions de savoir comment endiguer les changements climatiques engendrés par l’homme et quelles stratégies d’adaptation au réchauffement climatique existent.