Pour être à la fois résistante et souple, la planche, appelée «deck», est composée de sept couches d’érable canadien collées transversalement. Sur sa face inférieure sont vissés les «trucks», deux essieux en aluminium qui sont mobiles sur des tampons en caoutchouc – une répartition latérale du poids permet donc de diriger la planche. Enfin, des roues en plastique, plus précisément en uréthane, sont fixées aux trucks et équipées chacune de deux roulements à billes.
La qualité des roulements détermine la précision avec laquelle les roues tournent autour des essieux. Les caractéristiques des autres éléments influent aussi sur la maniabilité. Les planches étroites munies d’essieux étroits sont plus faciles à retourner, mais moins stables. La forme et la dureté des gommes, la taille des roues ainsi que la longueur et la courbure de la planche déterminent aussi le centre de gravité du deck et donc sa maniabilité. Si on utilise un skateboard pour se déplacer plutôt que pour faire des figures et des mouvements, il vaut mieux avoir une planche avec un deck plus long, des essieux plus bas et plus écartés, ainsi que des roues plus grandes et plus souples. Cela afin d’atteindre des vitesses beaucoup plus élevées tout en gardant une bonne stabilité. Avec une telle planche, on peut pratiquer le downhill-skating. Mais tout adepte de skate rêve d’avoir enfin des chaussures dont les semelles ne lâcheraient pas après une courte période de skating.
En faisant du skate, tu as peut-être croisé des adeptes de hoverboard. Envie de savoir comment ça marche?
Texte: SATW/Christine D’Anna adapté par SimplyScience.ch
Source: Technoscope 2/18: En route! Technique et mobilité. Technoscope est le magazine technique pour les jeunes de la SATW.
Créé: 01.04.2018
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