Aujourd’hui, on sépare le nickel du fer et des autres métaux, par le procédé Mond, en le chauffant en présence d’oxyde de carbone. Le nickel a la propriété singulière de former un composé dit nickel-tétracarbonyle Ni(CO)4 qui est gazeux et peut être condensé et transformé en nickel ultérieurement. Ce dernier composé est peut-être l’un des pires toxiques connus. Il provoque la mort presque instantanément.
Un métal brillant et très résistant
Le nickel est un métal qui résiste particulièrement bien à la corrosion, sans être aussi coûteux que l’or et le platine. Sa résistance à la corrosion atmosphérique tient à l’existence d’une fine pellicule d’oxyde imperméable NiO, ce qui le rend également résistant à l’eau de mer, aux solutions salines et à celles de soude NaOH.
C'est aussi un des rares métaux qui peut être déposé par voie chimique sur aluminium ou acier. Pour y parvenir, il suffit de chauffer à 90°C un litre de solution contenant de 16 g de sulfate de nickel et 30 g d’hypophosphite de sodium. On obtient une couche très dure qui croît à raison de 20 microns d’épaisseur par heure. Mais en général on utilise l’électrolyse pour déposer du nickel sur un support métallique. Le dépôt est très brillant, si on utilise une solution à 300 g de sulfate de nickel par litre, avec 40 g d’acide borique. Le nickel est le métal le plus utilisé pour les traitements de surface, dans le domaine de la décoration et de la protection.
Cependant on constate qu'en moyenne, 10 à 20% des femmes sont allergiques au contact avec les objets nickelés, avec un maximum de 36% pour celles qui portent des bracelets.