Smartphones, cartes de crédit, GPS ou fitness trackers: où que nous allions, nous laissons une trace de nos données. Et cela ne se limite pas aux personnes, de plus en plus de capteurs d’appareils et de machines sont reliés à Internet et produisent également des données: jusqu’à 4 téraoctets de données par jour par exemple pour une voiture autonome, un téraoctet équivalant à un 1 suivi de 12 zéros. Un nombre difficilement imaginable.
Le Big Data implique que de plus en plus de données sont générées à partir de sources très diverses. Aujourd’hui, ces données peuvent être conservées de manière plus efficace et moins coûteuse sur des disques durs et dans des mémoires flash, et de plus en plus souvent dans le cloud. Les experts estiment qu’à l’avenir, la quantité de données stockée continuera de doubler tous les trois ans.
Des informations précieuses obtenues grâce aux données
Pourtant, la particularité du Big Data ne tient pas aux énormes quantités de données, mais plutôt à la capacité des ordinateurs toujours plus puissants de tirer des informations précieuses de ces montagnes de données. La technologie a littéralement dopé le traitement des données: des logiciels spécifiques et des algorithmes capables d’apprentissage analysent instantanément les montagnes de données enregistrées et recherchent des modèles, ainsi que des corrélations et des règles cachées, permettant ainsi de tirer des conclusions et de dégager des tendances dans d’innombrables domaines – de la recherche et la médecine à l’agriculture, en passant par les finances et le marketing: Où faut-il craindre une mauvaise récolte? Quels patients répondent le mieux à un médicament? Quel groupe de clients le nouveau produit pourrait-il intéresser?