Le vélo n’a rien de démodé. En pédalant vite, on peut même dépasser certains scooters électriques. De nos jours, il n’est pas rare de voir des séniors filer à vélo, même à la montée. Dans ce cas, c’est très probablement un modèle plus récent qui s’apparente fort à un vélo classique mais avec une batterie intégrée dans le châssis: cadre, guidon, roues, pédales, chaîne, freins, changement de vitesse. En appuyant sur les pédales d’un vélo classique, seule la force musculaire des jambes est transmise à la roue arrière par la chaîne et le fait avancer: le moteur du vélo, c’est le cycliste, et il peut en être fier.
En revanche, sur un vélo électrique, quelques coups de pédale suffisent pour que le moteur électrique contribue à l’effort. Différents capteurs mesurent la cadence ou la force exercée sur les pédales et déterminent le niveau d’assistance à fournir. Grâce à un écran sur le guidon, le cycliste décide lui-même s’il souhaite l’assistance du moteur électrique et, le cas échéant, dans quelle mesure. C’est un peu comme si on pouvait «régler la force du vent dans le dos». Dès qu’on cesse de pédaler, le moteur s’arrête – contrairement au scooter électrique qui ne dépend pas de l’assistance au pédalage. À proprement parler, le terme e-bike désigne un deux-roues comme le scooter électrique tandis qu’un vélo électrique dont le moteur s’arrête si on ne pédale pas est appelé un pédélec (pour Pedal Electric Cycle). Si l’assistance au pédalage permet au cycliste de dépasser les 25 km/h, ce vélo électrique est considéré comme un vélomoteur (permis de conduire obligatoire).