Marcher sur la Lune est un projet qui a alimenté la science-fiction pendant un siècle... Jusqu'au moment où, il y a cinquante ans, cet exploit a pu se réaliser grâce aux découvertes scientifiques et aux avancées technologiques. Quand on pense aérospatial ou conquête de l'espace, on ne voit souvent que l'astronaute. A vrai dire, Apollo 11, qui a conduit le premier homme sur la Lune en juillet 1969, ou Vostok, premier vol orbital habité, sont le fruit de la collaboration de compétences variées dans toutes sortes de domaines techniques.
Il faut d'abord concevoir des systèmes qui vont permettre de créer des fusées, étape dans laquelle les ingénieur-e-s sont très sollicité-e-s: ingénieurs physiciens, ingénieurs en informatique, ingénieurs en mécanique ou en matériaux discutent des options possibles, des composants ou techniques à privilégier. Sur la base des calculs des ingénieur-e-s, les machines sont ensuite dessinées, les plans des sous-systèmes précisés. C'est l'apanage des dessinateurs et dessinatrices (dessin technique), chacun-e dans son domaine de compétence.
D'autres spécialistes interviennent dans les domaines thermique, électronique ou en systèmes de communication, par exemple, pour réfléchir aux systèmes d'aération et d'échange avec la Terre. La construction du véhicule commence une fois toutes les étapes précédentes testées et vérifiées. C'est au tour des polymécaniciens, électroniciens, électriciens, informaticiens, en particulier, d'entrer en scène pour l'usinage des pièces, la réalisation des connexions et la mise en place des systèmes de communication.
Et, en amont, des physicien-ne-s se sont penché-e-s sur des questions comme l'attraction terrestre ou le frottement de l'air, dans la perspective de permettre à un véhicule spatial – satellite ou navette, de se maintenir en orbite autour de la Terre avant d’être propulsé vers son objectif. Hier la Lune, aujourd’hui, Mars et les autres planètes du système solaire.