Comme la majorité des gens, tu t’es laissé·e berner par une illusion d’optique ! Il en existe une belle collection, toutes créées dans le but de tromper ta perception…
En effet, l’image, captée fidèlement par notre œil, est ensuite transmise au cerveau. Ce dernier va se charger de l’interpréter et de l’analyser, et ce n’est qu’à ce moment que nous la comprenons. L’illusion d’optique met en place des mécanismes pour brouiller cette analyse de l’image dans le cerveau, et nous percevons ainsi une réalité erronée…
Les sens et le cerveau : percevoir les éléments extérieurs
Nous sommes sans arrêt bombardés d’informations et de stimuli qui proviennent de notre environnement. Ces éléments extérieurs sont perçus notamment par nos cinq sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût. Mais nous percevons aussi la douleur, le chaud ou le froid et possédons un sens de l’équilibre (tu trouveras d’avantage d’informations dans l’article sur les sens du dossier Brain Bus). Nos sens sont sollicités à chaque instant pour prendre en compte ces informations, et les transmettre ensuite à notre cerveau par signaux nerveux. C’est ainsi que nous prenons conscience des évènements extérieurs.
La vue par exemple est un phénomène très complexe. Une image, avant que nous ne nous rendions compte que nous la regardons, passe par une multitude d’étapes, de notre œil à notre cerveau. Un chemin complexe, au cours duquel peuvent parfois survenir des confusions.
L’image, un puzzle que le cerveau doit reconstruire
Regarde à nouveau les deux fleurs illustrées ci-dessus. L’image, pour commencer, est projetée sur la rétine, zone de l’œil couverte de récepteurs sensoriels. Ces derniers traitent fidèlement chaque détail, et les transforment en signaux nerveux distincts, l’image étant ainsi morcelée en plusieurs messages parallèles.
Le nerf optique prend ensuite le relai et transporte alors ces messages dans une partie du cerveau appelée le cortex visuel. Les informations décousues y sont alors rassemblées dans le but de reconstruire l’image. Cette recomposition fait appel à notre mémoire, notre vécu, nos expériences et nos sentiments ! Elle est donc propre à chacun. C’est l’image de ce puzzle reconstitué que nous percevons vraiment, et non pas l’image directement.