Qu'est-ce qui vous attire alors, dans l'étude de la physique?
En réalité, à l'heure de faire un choix d'orientation universitaire, j'étais passionnée par de nombreux domaines. Entre autres raisons, la physique m’a séduite parce que c'est un domaine très vaste. Elle touche à pratiquement tout ce qui nous entoure et permet de nombreuses spécialisations. J'aime également beaucoup étudier et comprendre les choses jusqu'au bout. Peu de choses m'énervent autant que, par exemple, recevoir une jolie formule sans comprendre sa signification et la relation entre ses composantes. Enfin, la physique a ceci de particulier qu'elle prend le temps de poser les questions les plus fondamentales, comme «qu'est-ce que la matière?» ou «qu'est-ce que le temps?».
Quels sont les cours qui vous plaisent le plus?
Comme je ne suis qu'en deuxième année d’études, je n'ai pas encore eu un si grand nombre de cours... En première année, je me rappelle avoir particulièrement apprécié le cours de mathématiques, ainsi que le cours d'informatique. Mais je me réjouis énormément de participer à des cours plus pratiques cette année. Les travaux pratiques de physique, par exemple, qui nous donneront l'occasion de vraiment «toucher» la physique et de ressentir peut-être un peu le travail de physicien.
Vous semblez très enthousiaste lorsque vous parlez de vos études… Y a-t-il également des aspects qui vous plaisent moins?
Bien sûr, il y a aussi des côtés moins positifs. Je trouve notamment que l'EPFL attend un grand investissement en temps de travail de notre part, et je me sens frustrée de ne pas trouver le temps de développer mes autres centres d'intérêts à côté des études.
Et auriez-vous déjà une idée de ce que vous aimeriez faire dans la vie professionnelle?
Je n'ai pas vraiment d'idée claire de ce que j'aimerais faire plus tard... Je me laisse encore le temps de rêver! Mais je pense que j'aimerais exercer un métier qui me permette d'être créative, d'imaginer des solutions innovantes, d'inventer des choses utiles. Je suis aussi très attirée par les technologies du vivant ou appliquées au domaine médical, par exemple. Et par les neurosciences! C'est tellement incroyable d'imaginer qu'on puisse étudier et peut-être même comprendre l'organe qui nous permet d'étudier.