Sec I

Science on Stage, une formidable opportunité pour les enseignants

Julien Rochat devant le poster de son équipe

Julien Rochat présente son matériel pour aborder le cycle de l'eau. Science on Stage 2015 à Londres lui a donné l'occasion d'avoir de nombreux échanges avec d'autres enseignant·e·s. Image : © Mark Sammons

Denis Haan, Caroline Stanley et Julien Rochat, de l'école de Floréal, ont participé au concours Suisse de « Science on Stage ». Ils nous livrent ici leurs impressions. Leur projet a fait partie de la sélection suisse présentée à la finale du festival « Illuminating science education » en juin 2015 à Londres. 

Comment avez-vous pris connaissance du festival Science on Stage ?

Nous avons pris connaissance du festival par l’intermédiaire de M. Montangero, alors responsable de Science on Stage Switzerland. Nous l’avons rencontré à la HEP Vaud. Il nous a incité à participer aux sélections qui avaient lieu en novembre 2014 au Technorama de Winterthur. M. Montangero avait d'ailleurs participé à la précédente édition européenne de ce concours, en 2013.

Comment avez-vous composé votre équipe et trouvé votre sujet ?

Notre projet porte sur la découverte du cycle de l’eau avec des élèves de 3H. Ce travail n'est qu'une petite partie d'un projet beaucoup plus vaste rassemblant de nombreuses activités sur le thème de l'eau, qui a été réalisé dans le cadre de décloisonnements fréquents entre les classes de Mme Stanley et de M. Haan. Les élèves de M. Rochat en 5H ont aidé nos élèves pour certaines tâches difficiles à effectuer.

Comment avez-vous choisi votre projet ?

Nous avions plusieurs projets possibles. Nous avons choisi celui qui nous semblait pouvoir intéresser le plus d’enseignant·e·s. Science on Stage cherche en effet à promouvoir les échanges de pratiques et d’idées entre enseignant·e·s. Parmi les éléments intéressants de notre travail, il y a l’utilisation de plusieurs supports pédagogiques différents (album, kamishibaï, maquettes, expériences, film, cahier de sciences, ...) et la variété des activités proposées. Nous avons réalisé une mallette pédagogique regroupant toutes les activités de ce projet. Cette mallette est aujourd'hui à disposition des enseignant·e·s de notre collège.

Vous avez travaillé en équipe : comment s'est passée la collaboration, qui a fait quoi ?

Toutes nos collaborations se sont très bien passées. Cela fait déjà plusieurs années que nous travaillons en décloisonnements pour nos activités de sciences dans nos classes. Alors ... aucun souci de collaboration ! Malheureusement, Mme Caroline Stanley n’a pas pu venir à Londres.

Quel investissement en temps cela a-t-il demandé?

La participation au concours nécessite un certain investissement de la part des enseignant·e·s. Il s’agit de préparer un stand ainsi qu’une présentation orale de quelques minutes. Le concours rassemblant des enseignant·e·s de l’ensemble de la Suisse, nous avons fait notre présentation en anglais mais ce ne fut pas le cas de tous les candidats. L’anglais reste néanmoins un avantage pour le concours.

Qu'est-ce que cette expérience vous a apporté?

Cela a donné du relief à notre travail mené en classe. Nos élèves étaient très contents de savoir que leur travail serait présenté dans le cadre d’un concours. La préparation du concours a été très intéressante. Préparer un stand, un poster et un diaporama, le tout en anglais...

Envie d'en savoir plus sur ce festival de sciences ? Vous pouvez découvrir un projet suisse primé lors de l'édition 2015 de Science on Stage Europe. 

Qu'est-ce que cette expérience vous a apporté?

Cela a donné du relief à notre travail mené en classe. Nos élèves étaient très contents de savoir que leur travail serait présenté dans le cadre d’un concours. La préparation du concours a été très intéressante. Préparer un stand, un poster et un diaporama, le tout en anglais...

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

Nous n'avons pas rencontré de difficultés particulières... Bien sûr, il a fallu retravailler un peu l’anglais. Une fois sélectionnés pour le festival européen « Science on Stage » à Londres, nous avons été très bien encadrés par M. Montangero qui a assuré toute la logistique de ce voyage. Il nous a aidé également pour la réalisation du poster.

Recommanderiez-vous à d'autres enseignant·e·s de participer à une prochaine édition ?

Oui, absolument. C’est une très belle expérience. Ce concours est l'occasion de développer de nombreuses collaborations au sein de son école mais aussi avec des enseignant·e·s d’autres établissements et même d’autres pays. C’est aussi une formidable opportunité pour découvrir de nouvelles idées pour enseigner les sciences dans sa classe.

Quels retours des autres délégations avez-vous eus sur votre projet ?

Nous avons eu de très bons retours des autres délégations. La tenue de notre stand à Londres nous a permis de présenter notre travail à de nombreux enseignant·e·s du primaire et du secondaire. Nos discussions ont été fructueuses et des contacts ont pu être établis. Tout ceci laisse entrevoir des collaborations avec certain·e·s collègues étrangers. Nous nous sommes déjà donnés rendez-vous à Belfast où se tiendra en juin 2016 un autre rassemblement d’enseignant·e·s sur le thème des sciences à l’école primaire.

Aviez-vous participé à d'autres échanges de ce type avec des enseignant·e·s en Suisse auparavant ?

Les occasions de ce type sont très rares. L'ensemble du travail réalisé sur le thème de l'eau a fait l'objet d'une exposition en 2013 dans le cadre du Festival international du film sur l’énergie Lausanne en partenariat avec la Radio Télévision Suisse (RTS). Cette exposition a été l'occasion pour nous de rencontrer des enseignant·e·s vaudois·es. Certains éléments de ce projet sont aujourd’hui disponibles sur le site internet scientifique « RTS découverte ».
Depuis deux ans, nous participons également au championnat scientifique « Curieux et inventifs », organisé par l’EPFL, qui permet de rencontrer d’autres enseignant·e·s très impliqués dans l’enseignement des sciences à l’école primaire. Nous espérons que ce championnat sera un jour aussi ouvert aux 3-4H. Nos jeunes élèves seraient partants...

Texte: Denis Haan et Rédaction SimplyScience.ch

Dernière modification: 05.03.2025
Créé: 11.09.2015
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